Souvenir n°26 : La SCALA
Je pense que c'est la première discothèque qu'on a fréquenté assidûment…. D'abord c'était sans doute une des seules qui proposait des matinées (Je n'ai jamais compris pourquoi on utilise ce terme de matinée pour désigner des spectacles qui ont lieu l'après midi - pour moi la matinée c'est avant midi, alors ? qui peut me dire ? qu'est ce que ça veut bien pouvoir dire des matinées à 16h ou 17h00 ? on pourrait pas appeler ça des après midi tout bêtement ? enfin bref, de toute façon j'suis sûre que tout le monde s'en fout, je passe à la suite). Donc pour en revenir au sujet du jour, la Scala ouvrait le dimanche après midi pour les djeunes à partir de 16 ans (et oui !) et donc, nous pouvions y aller sans problèmes. Bien sûr, on a fini par y allez le soir aussi…C'était l'expédition au début, vu que nous n'étions pas véhiculées….et donc transport en commun, ça veut dire qu'il faut attendre le 1er métro à 6h00 du mat…. Y'en a eu des soirées où on se retrouvaient épavées dans un canapé car mortes de fatigues, à attendre que la boîte ferme (on était au chaud quand même) , à écouter de la musique bidon (parce qu'ils font tous ça pour faire partir les clients : ils vous mettent des daubes en espérant vous faire fuir…). Après, on a pu y aller en voiture. C'était beaucoup mieux, à part que les filles n'aiment pas le rond point des Champs Elysées le samedi soir (mes oreilles s'en souviennent encore : FREIIIINNNNE, ILS VONT NOUS RENTRER D'DANS ! AU SECOURS, J'VEUX DESCENDRE !). Et puis on a eu des retours difficiles – je me souviens d'une fois particulièrement où on avait croisé des potes qui n'avaient pas de bagnoles, et donc on a proposé de les ramener, sauf que ma titine avait un peu de mal à remonter la pente du parking et qu'on à fini par faire descendre tout le monde (on était 7, ou 8 j'sais plus - qu'est qu'on ferait pas pour les potes)… (papa, maman, j'espère que vous ne lirez jamais tout ça…. Ma fille non plus d'ailleurs….) et déjà à l''époque, même si y'avait pas de Sarko dans les parages, on n'était quand même pas fiers sur la route.
Jamais retournée depuis cette fameuse époque… paraît que ça marche encore très bien…Enfin faut dire que la dernière fois qu'on a fait une sortie disco en région parisienne, on avait l'impression d'être des momies. Et comme je n'aime les soirées déguisées que dans l'intimité, je n'ai jamais retesté… pas maso non plus.